Les enfants en deuil ont besoin
- Modélisation
Surtout par les parents survivants et les membres de la famille. Un modèle utile communique à l’enfant: «Il n’y a rien de mal à pleurer», «Je suis triste aussi», «Je veux être là pour toi» (cela peut être très difficile). Si nous cachons notre deuil et notre «force» modèle – nous enseignons en fait aux enfants que le deuil est une faiblesse plutôt qu’une partie nécessaire de la guérison. - Vérité
Les enfants ont besoin de vérité et de connaissances qui soient liées à leur curiosité et au niveau de développement de leur enfance. Les enfants veulent savoir que nous ferons de notre mieux pour répondre honnêtement à leurs questions. Nous n’avons pas besoin de donner des réponses aux questions qui n’ont pas été posées ni de toujours avoir une réponse. Nous devons communiquer qu’il est normal de demander et que nous ne mentirons jamais. Parfois: «Je ne sais pas», «voyons si nous pouvons le découvrir», etc. sont des réponses correctes. - Réassurance
Un enfant dont le parent ou un frère ou une sœur est décédé craint naturellement que d’autres membres de la famille, en particulier le parent restant, puissent également mourir et les quitter. Les enfants endeuillés peuvent aussi s’inquiéter du fait qu’eux aussi mourront. Ces enfants ont besoin d’être rassurés de façon réaliste et pratique qui peuvent inclure des allocations temporaires pour plus d’attachement que la normale (exemple: dormir avec un parent pendant un certain temps, plus en tête-à-tête). - Disponibilité
Il semble que les enfants sont rarement prêts à pleurer, parler, partager ou poser des questions lorsque cela convient à notre emploi du temps. Les enfants nous aveuglent souvent avec leurs besoins douloureux. Nous devons être prêts à «saisir le moment». - Revisiter
Un enfant aura généralement besoin de revoir la signification de sa perte et la façon dont il pleure cette perte au fil du temps. Par exemple, la signification du décès et la compréhension de la perte changent considérablement entre 4 ans, 10 ans et 18 ans. - Rester des enfants
Les enfants ont déjà perdu suffisamment d’innocence infantile avec la mort d’un membre de leur famille. Il n’est pas nécessaire de leur dire qu’ils ne peuvent plus profiter de leur enfance car on attend d’eux qu’ils «soient forts pour maman» ou «qu’ils soient l’homme (la femme) de la maison maintenant».
Ken Westereng (BA, M. Div.)
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