Si vous désirez être utile
Voici quelques pensées pour ceux qui veulent aider quelqu’un en deuil. Je crois que les personnes en deuil ont besoin de notre EMPATHIE, de notre COMPASSION et de notre PRÉSENCE. Ils n’ont habituellement pas besoin ou ne veulent pas de notre « COMPRÉHENSION », de notre PITIÉ et de nos CONSEILS.
- De l’empathie comparée à de la « compréhension »
Quand j’ai de l’empathie, je cherche à et essaie de marcher avec vous et, de cette façon, je cherche et essaie de comprendre vos sentiments et vos besoins. Quand je dis à quelqu’un en deuil « Je comprends comment vous vous sentez », je dirige l’attention vers moi et je dis connaître quelque chose que seulement la personne en deuil peut vraiment savoir. (Le deuil est individuel et reflète la relation unique que la personne a développée avec la personne décédée/mourante). - De la compassion comparée à de la pitié
Lorsque j’offre ma compassion, je permets à votre peine de me toucher et de me bouleverser. Lorsque j’offre seulement ma pitié ou ma sympathie, je suis désolée pour vous et habituellement je mets une distance entre vous et moi. - Une présence comparée à des conseils
Quand j’offre ma présence, je vous laisse être celui que vous avez besoin d’être et je ne m’inquiète pas de savoir si j’ai les bons mots, ou des mots pour vous. (Il est souvent assez, comme quelqu’un l’a dit, de juste être là, d’étreindre et d’écouter).
Quand je donne des conseils, je vous dis que je sais de ce dont vous avez besoin ou que je veux vous changer. (Peut-être que c’est parce que je ne me rends pas compte que le deuil est naturel et nécessaire pour la guérison. Ou peut-être que je suis inconfortable de vous voir souffrir).
Pour résumer : pitié, « compréhension » et conseils ratés se retournent souvent contre nous quand ils sont employés pour essayer d’aider ou de consoler les personnes en deuil. Au lieu d’aider, ils rendent parfois les choses encore plus difficiles : une personne peut avoir le sentiment d’être critiquée, dévalorisée, analysée, rabaissée ou jugée. La pitié, la « compréhension » et les conseils n’encouragent pas la personne affligée à vivre son deuil ni à pleurer à leur propre façon comme ils en ont besoin pour leur guérison.
D’autre part, l’empathie, la compassion et une présence sont des cadeaux merveilleux. Elles sont des cadeaux qu’une personne possède peut-être déjà. Elles sont des cadeaux qui révèlent attention, affirmation, acceptation et respect aux personnes en deuil.
Ken Westereng (B.A., M. Div.)
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